@article{oai:icu.repo.nii.ac.jp:00004294, author = {Ammour-Mayeur, Olivier}, issue = {47}, journal = {人文科学研究 : キリスト教と文化}, month = {Mar}, note = {En 1997, Les Cahiers du Grif publient un volume collectif en hommage à la philosophe Sarah Kofman, disparue en 1994. Jacques Derrida, qui était l’un de ses proches, y publie un texte tournant autour de la question de la mort et de la dette. Dette qu’il aurait eu envers Kofman, ou qu’ils auraient eu l’un envers l’autre.  La singularité de l’intervention de Derrida réside dans le fait que ce texte a été publié sans titre ; le philosophe expliquant d’emblée qu’il n’a pas été capable d’en trouver un qui lui paraisse adéquat afin de rendre homage comme il le souhaitait à l’amie disparue.  Mon article entend montrer en quoi cette absence de titre, loin d’être anecdotique, constitue le fondement de l’argument philosophique du texte de Derrida lui-même. Et que l’ensemble du texte entre en écho avec d’autres textes derridiens tournant autour de la question du don et du contre-don en amitié, comme en régime de pensée.  Par suite, c’est toute la question des genres sexués qui se trouve relancée à nouveaux frais, à travers les emboitements conceptuels auxquels s’emploie le philosophe au cours de son hommage ; dans lequel Derrida aurait aimé, sans y parvenir pleinement, selon lui, à parler de Sarah Kofman et à lui rendre l’hommage qu’elle méritait.}, pages = {97--123}, title = {“Le parti de Sarah” : Ou ce qui se donne à lire dans les marges d’un hommage (Derrida lecteur de Sarah Kofman)}, year = {2016} }