@article{oai:icu.repo.nii.ac.jp:00002598, author = {岩切, 正一郎}, issue = {45}, journal = {人文科学研究 (キリスト教と文化), Humanities: Christianity and Culture}, month = {Mar}, note = {Notre étude analyse le mécanisme d’un transfert d’images représentant l’objet de désir, qui travaille dans les deux tableaux, La Vénus d’Urbino de Titien et Olympia de Manet, en observant tout particulièrement la triangle formée sous le drap en dessous de la nuda reclina.  Dans La Vénus d’Urbino, un triangle béant est rempli par un matelas richement brodé qui connote la promesse du bonheur conjugal. Il révèle, sous la main droite de la femme, ce que cache sa main gauche, non pas d’une façon réaliste comme dans L’Origine du monde de Courbet, mais d’une façon métonymique et métaphorique.  Quant à Olympia, dans le même triangle se montre seulement une certaine pauvreté matérielle. Ce qui vient de le suppléer dans ce tableau et qui crée métaphoriquement une image de l’objet désiré à travers son déplacement, est le bouquet avec son papier blanc montré par la servante noire.  Que signifie cette différence entre le matelas brodé (signe de culture) et le bouquet (signe de nature) qui, tous les deux, remplissent le vide ouvert dans la figure triangulaire ? On peut dire que dans La Vénus d’Urbino, c’est la complicité de la femme qui comprend bien le désir de son futur mari qui permet au tableau de créer une volupté profonde, alors que dans Olympia, on constate le refus de la femme de participer à telle réalisation coopérative d’une vision amoureuse, refus qui tranche avec ladite complicité.  Longtemps on a vu le scandale d’Olympia dans le bouquet et le chat hérissé qui indiquaient la présence d’un homme dans la chambre d’une prostituée en lequel le spectateur bourgeois ou petit-bourgeois devant le tableau se serait vu obliquement représenter. En réalité, le véritable scandale du tableau consiste, selon nous, en la mise en évidence du dysfonctionnement du mécanisme censé opérer pour la création d’une illusion complice d’amour.  S’il est deux sortes de répétitions comme les définit Deleuze dans Différence et répétition, c’est-à-dire une répétition comme « l’élément d’action apparemment répété » et une « répétition plus profonde », La Vénus d’Urbino et Olympia marquent, dans l’histoire de la répétition apparente de la nuda reclina, deux moments de la répétition « plus profonde » d’une intensité égale qui se traduisent respectivement par la naissance et la mort du mécanisme d’engendrement de l’illusion d’amour.}, pages = {137--157}, title = {マットレスと花束──マネ《オランピア》試解──〔画像不掲載〕}, year = {2014} }